SOD#61 BOMBARDEMENT – s/t Lp
SOD#61
BOMBARDEMENT
« S/T» – Lp
1st pressing 500 Black – 10/2019
2nd pressing 500 Black – 02/2020
Die cut hole on Front-cover
Co-release with Destructure (Fr)
▶▶▶ SOLD OUT ◀◀◀
Vocals: Milia
Guitare: Stephane, Boubi
Bass: Nico
Drums: Lic
Recorded by Michol, at Void, May 2018
Mixed by Ben Jones
Mastered by Brad Boatright at Audiosiege
Reviews:
(Thoughts Words Action) It’s been a while since we covered a decent d-beat record, so today we have an opportunity to present a première full-length by Bombardement, a relentlessly genuine band from Bordeaux, France. The band has arranged to record an LP record by following their thriving Demo that has been recorded in 2016. What makes this band even more distinct and genuine is the main female vocals which are shredding your ears apart, so Bombardement appears even more appealing than any other d-beat band. The band relies on the incredible powerful riffages which are so characteristic for this remarkable genre, but the rhythm section sounds massive as well. Bass guitars are layered with fuzz or some other distortion pedal and the drums are sounding clean and brilliant with cymbals being produced so good, so every additional element of this wonderful punk band is equally hearable. Perhaps their music is comparable to the rest of the scene, ranging from characteristics of the bands such as Discharge, Anti-Cimex, Meanwhile, Disclose…etc, but the band also puts a lot of efforts in the arrangements, so you can notice some crust punk elements alongside some basics of d-beat. Chord progressions on this record are so good that you’ll be blown away by the effectiveness of the simplicity, but yet again, the strange complexity of presented compositions. This self-titled full-length is simply unavoidable if you’re a fan of the UK and Swedish d-beat hardcore punk scene with occasional leaps into some rock’n’roll and metal music. The album has been published on vinyl, but it’s also available digitally in collaboration among Destructure Records and Symphony Of Destruction, so give it a spin and judge for yourself.
(Sorry state) Debut vinyl from this French d-beat band. Bombardement takes a lot of inspiration from Discharge, as do a lot of bands these days. However, Bombardement doesn’t sound like many other modern d-beat bands. First, the recording is not self-consciously raw. This 12” has a big, clear, and modern sound that is heavy and thick without sounding polished or anything like stadium crust. Second, Bombardement seems to borrow more heavily from the Hear Nothing See Nothing Say Nothing era of Discharge than the earlier singles and Why? MLP. Just listen to the track “Greed Prevails.” The main riff is a descendent of “Drunk With Power,” which is a strange Discharge track in how the riff seems to float rather than rip, rage, or crush, and Bombardement accentuates that quality with an excellent, lengthy guitar solo section in the middle. While I love the moments on this record that feel stretched out, Bombardement can also write a grade A ripping d-beat track, as evidenced by “Wheel of Destruction” and “The Brink of Collapse.” While much of the d-beat world’s attention seems focused on releases that are very noisy and/or psychedelic, Bombardement explores a whole different corner of the Discharge aesthetic here and, in the process, delivers a crushing record.
(Autant crever) En ce sombre samedi soir de début de blog, le sale temps affectant mon humeur, il nous faut un disque pour combattre la morosité ambiante. Dans ces cas là, on peut écouter un d-beat crade et efficace. Ça tombe bien, il y a peu de temps je suis tombé sur le LP d’un groupe que je connaissais pas qui nous vient de Bordeaux, c’est Bombardement. Ca fait un certain temps que je ne m’étais pas tenu à jour dans les sorties Punk-Hardcore français, en dehors de ce que je voyais tourner sur internet. Et je pensais bêtement que le D-beat n’était plus d’actualité, qu’Anti-Cimex était bien loin de nous. Ca fait classe de parler comme un vieux con sur internet, mais en vrai j’étais pas né quand Discharge s’est monté alors je vais me contenter de parler de ce disque et non de l’héritage du mouvement D-beat scandinave des années 90.
Je vais pas mentir mais là, c’est la qualité de l’artwork du LP qui m’a poussé à écouter ce groupe. Ça, et le fait que les membres jouaient dans des groupes de qualité du style Monarch et Gasmask Terror. Bombardement porte extrêmement bien son nom, voire trop bien. C’est lourd, urgent et explosif ; comme des échos qui ne veulent pas sortir de ton crâne que tu parviens enfin à gueuler. Je m’imagine dans Mad Max (le plus crust des crust) dès le départ grâce à « Wheel Of Destruction » et son « Roads paved with corpses, destination hell ». Ca met direct dans une bonne ambiance cliché, oh yeah. S’en suit dans le disque des paroles qui critiquent nos sociétés et ça résonne bien avec mes pensées pas très positives du moment, la vie c’est de la survie, la vie c’est la guerre. On pourrait dire que ça nous enfonce, mais au contraire, je pense que ça nous donne les armes pour se battre. Mention spéciale pour « warrior of the nights », qui me donnerait presque envie de me faire pousser les cheveux et d’enfiler un perfecto avec son petit solo de guitare trash attack, et qui permet de faire une pause dans l’ambiance lourde du disque. Cette chanson c’était aussi un hymne féministe « They reach for their goal, they run for their lives, women, women warriors of the night ». Ca fait du bien des paroles comme ça dans ce genre où les femmes sont très peu représentées. C’est drôle parce qu’à part ça, on reprend tous les codes du d-beat mais avec un son clean pour plus d’efficacité et une voix déchirante parfaite. J’étais déjà amoureux de la voix de la chanteuse dans un précédent groupe, Rainbow Of Death, je suis donc comblé de retrouver ça, même si les deux groupes n’ont rien à voir.
Ce LP est sorti en co-production sur deux labels assez actifs ces derniers temps, et dont je ne vais pas arrêter de parler, Symphony Of Destruction et Destructure. Oui, même les noms des labels sont raccords. Bombardement n’est pas à son coup d’essai puisqu’ils ont sorti une démo cassette en 2016, et évidement je suis passé à côté à sa sortie. Les 8 titres sont tout aussi puissants dans ta face mais pour des amateurs de sons plus bruts, avec en petit bonus, une reprise de Meanwhile. J’ai pas vu trop d’infos tourner à propos d’eux, à part le fait que je les ai loupés à l’Antinational Fest il y a quelques temps, mais j’espère avoir l’occasion de les voir un jour parce qu’un groupe comme ça, c’est la claque assurée.
Pour conclure, si toi aussi tu passes une soirée morne, je te conseille d’écouter ce disque et de te le procurer dans ta distro préférée. Parce qu’en plus d’être un bel objet, ça risque de devenir un must have du D-beat, comme disent les gens en marche.
(Last Rites) Bordeaux band Bombardement features members who’ve played in groups like Gasmask Terrör, Shock, Diktat, and the acclaimed doom band Monarch. There’s nothing downbeat or ultra-slow about Bombardement’s hammering music though. The band dig into classic-era Discharge-styled d-beat on their self-titled album, with a touch of Thisclose’s mischievousness sprinkled on top.Bombardement blast out one breakneck/brute-force/wall-shaking tune after another, and there’s no disguising the sheer joy of making high-speed noise for high-speed noise’s sake right here. You can expect throttling riffs, pounding drums, and scorching vocals (that feature an ever-so-slight anarcho-punk sting in their tail). It’s old school d-beat delivered with maximum energy and even more exuberance. In a word, relentless.